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La CAPL investit dans Perles d’Anjou

Jean-Michel Mignot, directeur général de la CAPL (à g.), Christian Blet, président, et Patrick Brémaud, DG adjoint. Le quinoa sera la première production travaillée à Longué-Jumelles, sur le site de Perles d’Anjou. © A. MABIRE

La CAPL ouvre un nouveau site industriel Perles d’Anjou, à Longué-Jumelles dans le Maine-et-Loire. Dédié aux graines de cultures spécialisées, le projet mobilise 15 millions d’euros. Il sera opérationnel à l’été 2022.

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La coopérative agricole du Pays de Loire (CAPL), basée à Thouarcé, a annoncé le 9 décembre, lors de la présentation de ses résultats 2020-2021 à la presse, la construction de Perles d’Anjou, un site industriel dédié au travail des graines de cultures spécialisées. Basé à Longué-Jumelles (Maine-et-Loire), le projet représente un investissement de 15 M€ pour une mise en route l’été prochain.

Une capacité de 10 000 t

« Ce site a vocation à remplacer celui de Brissac-Quincé, vieillissant et saturé. Il va nous permettre de travailler 10 000 tonnes de graines alimentaires par an, soit deux fois plus qu’actuellement », a expliqué Christian Blet, président de la CAPL depuis un an.

Dans le détail, avec 3 500 t récoltées cette année, le quinoa constitue le porte-étendard de ce nouvel outil. Dès 2022, il sera réceptionné, séché et trié à Perles d’Anjou avant un transfert total de l’activité à l’été 2023. En parallèle, le site de Longué-Jumelles travaillera également les productions de lentille, pois chiche, œillette, millet et sarrasin.

Un CA de 202 M€

Cette annonce survient alors que la coopérative, dont l’assemblée générale est prévue le 14 décembre à Angers, clôture son exercice 2020-2021 avec un chiffre d’affaires de 202 M€, en légère baisse ( 0,8 %). L’activité de collecte représentant 86 M€ (42,6 %), le secteur agrofournitures et distribution, 116 M€ (57,4 %).

Le résultat consolidé atteint 2,2 M€, en progression de 55 % (1,4 M€ sur l’exercice 2019-2020). « Malgré le contexte et une collecte en retrait, nous réalisons un bon exercice ; nous avons fait mieux que résister », se félicite Jean-Michel Mignot, directeur général.

Anne Mabire

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